Voici l’introduction :
« C’est avec des mots simples et certainement des fautes que je vous raconte ma version.
Ce n’est pas un roman, simplement un recueil de faits comiques ou tristes qui, au début, m’ont été racontés par les intéressés, mais par la suite, c’est ma vérité : j’y étais...
J’espère que vous aurez plaisir à le lire comme j’ai eu plaisir à l’écrire.
Mais ce que je peux vous dire, c’est que je suis fière de faire partie de cette grande Famille.
C. LOSFELD » [1]
Et moi, je suis vraiment fier de les connaître. C’est mon ami Jean-Noël Coghe qui me les a présenté, le 28 juillet 2003, lors du Festival du Gaou qui se déroulait dans le Var, à Six-Fours Les Plages, à côté de Toulon.
Nous rejoignions alors Bill Wyman et ses Rhythm Kings.
Bien entendu, les Sunlights n’ont pas fait que du "rock’n’roll"...
Mais tout ce qu’ils ont réalisé l’a été avec la plus grande sincérité.
Rien d’autre n’est plus important.
Extrait de mon article de 2003, que vous pouvez retrouver dans son intégralité en cliquant ici :
« Mais je ne retiens qu’une chose, fondamentale, car leur philosophie est simple, simpliste, réaliste :
« Nous avons pris notre pied, mais jamais nous ne nous sommes pris la tête. Nous savions bien qu’un jour tout cela allait s’arrêter. Nous nous sommes bien amusés. »
Si cette réflexion pouvait servir, aider certains qui ont tendance à se la prendre... ?! »
Il est primordial de se replacer dans cette seconde moitié du XXème siècle, après la seconde guerre mondiale, où rien n’est acquis, où tout se mérite quant il ne faut pas se battre pour (sur)vivre.
Principalement pour des familles immigrées (c’est toujours actuel !).
Quand la famille Cogoni débarque en France, à Roubaix en 1951, Serge, l’aîné, n’a que 13 ans. Passionnés de musique, les trois frangins veulent "en faire". Pas question d’acheter des instruments... il faut les fabriquer ! L’école de la vie... la vraie !
Il est également plus facile de comprendre pourquoi Bill Wyman a tellement bien accueilli les Sunlights à Six-Fours.
Même histoire, même départ... Bill va construire sa basse et son ampli !
Cet ouvrage de Chantal, de 234 pages, est une tranche de vie, une tranche d’époque, un merveilleux témoignage.
Chantal et Jean-Noël... même combat, heureusement pour nous !
Pour un groupe qui a vécu le départ du rock en Belgique...
- De gauche à droite : Aldo, Serge, Jean-Paul (caché), Bruno et Gene
Jean Van Loo, leur manager, va programmer en 1963 une tournée à travers la France et la Belgique de 25 dates avec Gene Vincent, l’idôle américaine du rock à l’époque !
Ils se produiront à l’AB de Bruxelles (Ancienne Belgique à l’époque... et fallait vraiment être mordu de rock afin d’avoir envie de se déplacer, il y a 46 ans !)
Be-Bop-A-Lula
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